Maintenant / Fresh editions

































Nouvelle série de chapbooks, 2024

ÉCRISSA BOLOSSA, de Lætitia Paviani
Frustration, inflammation, licences commerciales, torture et choux qui accouchent. Ça commence mal à Montreuil. Et ça finit dans le Kentucky. Là où tout a vraiment commencé.

SEX I, de Camille Kingué
Un récit intime à la première personne qui traite des relations sexuelles/intimes comme espaces de (re)découverte de soi et d’(in)accessibilité à l’autre.

LE CACHÉ, L’INVISIBILISÉ, de Sofía Quintero Hernández
Sofía traduit une prise de parole de Julieta Paredes à la VIIème rencontre féministe d’Amerique Latine et des Caraïbes (Chili, 1996), elle nous parle de dispute et d’invisibilisation mais surtout d’un espoir de lutte car « L’utopie envisage toujours des horizons qui vont plus loin ».

SUR LA ROUTE, de sabiche
La version housewife-poétesse kicked out de la maison où elle vivait, qui se retrouve on the road yeah, le long des pissenlits traînant d’énormes valises, pleines de livres et de bidules inutiles-essentiels, dont un crâne humain avec qui elle parle. Des lutins et Dodie Bellamy — dont sabiche traduit l’essai “L’écriture comme accumulation compulsive” — viennent l’aider...


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HOW TO BECOME THE DAUGHTERS OF DARKNESS

An erotic nightmare of vampire lust

Ce numéro explore un thème croisé, l'histoire du cruising lesbien et la figure de la vampire (qui cruise partout pour se nourrir :)

Avec Felix Kazi-Tani, Nelle Gevers & Giulia Longoni, Lorca Coquelicot, Terri de la Peña, La Chocha, Lætitia Paviani, sabrina soyer, Mélanie Blaison, Dodie Bellamy, Martha Salimbeni, Joyce Rivière, Barbara Sirieix, Samuel R. Delany, slalomé·e, Sophie T. Lvoff, Lou·a, Növi Jacquet, Rachel Schenberg, Eleanor Arnasson, Estelle Benazet Heugenhauser.

Designé par la dandy des arts du caractère The graphiste Martha Salimbeni.

192 pages - 20 € 


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Daughters of Darkness





             


LES CHAPBOOKS DE LA COLLECTION "HOW"

Sophie T. Lvoff • Barking Up The Wrong Tree
Samuel R. Delany Times Square Red, Times Square Blue (traduction d'extraits par sabrina soyer & Barbara Sirieix) 
Joyce Rivière • Néo-chatte
Slalomé·e • Under the tongue of the pointing finger / Sous la langue du doigt qui pointe 
Lou·a • Chroniques et poèmes sarcastiques à prendre au premier degré d'une gouine peut-être femme peut-être poète
Mélanie Blaison • Le magasin

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LE VAISSEAU DE LA VÉZÈRE

K7 - édition limitée
100 exemplaires

Réalisée en coédition avec Le centre d'art Treignac Projet
Avec les poèmes et créations sonores de Lou·a, Mélanie Blaison, sabrina soyer, Joyce Rivière et Lætitia Paviani.
38"19 min.

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K7 Le vaisseau de Vezere




















HOW TO BECOME IRRÉSISTIBLES 

Notre toute dernière toute rose butt. Cette édition est née de l'énergie d'un groupe d'autrices étudiantes de l'école des beaux arts de Bordeaux. Elles (car il s'agit d'une majorité de femmes) se rassemblent dans les séminaires Irrésistibles – briser les cases (art-femmes-territoires) dirigés par Marie Legros, artiste et professeure. Ce séminaire a été créé par cette dernière en 2016 afin d'encourager les pratiques féministes dans l'écriture. Qu'est-ce que c'est ? Des façons autres d'écrire le genre (l'identité) et les genres (littéraires), la langue (nationale) et de faire entrer du commun dans l'écriture (en arrêtant d'en exclure les femmes, les homos, les personnes racisées, les prolos). Les étudiantes qui participent à ce séminaire, issues de nationalités différentes, s'en sont saisis pour tordre la généalogie poétique franco-française masculiniste. L'autrice et éditrice sabrina soyer (éditions How to become), invitée à prendre part aux recherches dans ce séminaire, a coordonné cet ouvrage en l'axant sur des échanges de traduction entre autrices et l'usage du français comme langue étrangère. Le livre explore – c'est à dire donne de la valeur à – différentes formes de contacts entre auteurices : traductions, réponses adressées, écriture sous influence ou fan fiction... Chaque langue et voix se tisse en écho à une autre, pas de poèmes isolés, un grand texte comme un grand corps amassé par rebonds et frottements.

Avec : Hani Yikyung Han, Nayun Eom, Charles Dauphinot, Layan Qarain, Viktoria Oresho, Samuel R. Delany, Seobin Park, Jie Liang, Rami Karim, Yu-Wen Wang, Ching-Chuan Kuo, Mélanie Blaison, Barbara Sirieix, sabrina soyer, Yan Tong Liu, Jessica Guez Karen Johanns, Marie Legros M, Esther Sauzet, Mira Mattar.

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12 € + frais d'envois


How to become Irrésistibles








HOW TO BECOME A MOTHERFUCKINELEGIST

How to become a motherfuckinelegist? En septembre dernier, nous avons commencé à traduire collectivement un essai de Kathy Acker : The City. C'est un texte extrait de son recueil Bodies of Work, que l'on peut aussi trouver dans une version légèrement différente dans Don Quichotte : Ce qui était un rêve. La narratrice (une bodybuildeuse) fait le récit d'une histoire d'amour non réciproque, s'appropriant des fragments de vers élégiaques de Catulle qu'elle traduit. Parallèlement à notre traduction d'Acker, est née l'envie de mener une recherche autour du genre élégiaque en littérature. «Chant de mort», en grec. C'est un genre d'écriture ou « on » pleure et chante en même temps, un être défunt, ou le fantôme de I'être aimé. Nous notons que la complainte doit s'effectuer en alternant hexamètres et pentamètres en distiques. Cute. Nina se rapproche et demande c'est qui « on »? Qui pleure, gémit, à le droit de geindre ? Fortes du constat que la plupart des élégies « retenues » dans l'histoire sont écrites par des hommes cherchant a conjurer la perle de leurs pairs (hommes) – et oui les hommes préfèrent les hommes, disait une bougresse – nous avons tracé les formes d'usages et d'abus de cette littérature on-ne-peut-plus sérieuse, par des femmes. Au travers de nos lectures nous avons commencé à tisser des liens entre complainte élégiaque et politique de Ia mémoire. En quoi l'élégie est un leg (patriarcal) qui participe d'une certaine conception du deuil dans une société au nom du père? À l’intérieur de ce numero, nous explorons les voix présentes et fantomatiques qui nous aident à penser l'élégie comme performance du genre, comme piratage féministe de la littérature dominante.


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